Stéphane Rousseau refait l’Olympia
C’est dans un Olympia qui affichait presque complet que l’humoriste québécois a inauguré, vendredi soir, une nouvelle tournée française avec son spectacle Les confessions de Stéphane Rousseau. Stéphane Rousseau remontera d’ailleurs sur la scène de la mythique salle parisienne pour trois représentations ce week-end. Trois ans après avoir fait son premier Olympia, l’humoriste, qui n’a maintenant plus besoin de présentation en France, revient donc dans cette salle qui a vu défiler les plus grands avec un spectacle très bien rôdé.
Ses Confessions, il les avait déjà faites l’automne dernier au Palace de Paris, pendant plus de deux mois. Depuis la première il y a un an, son spectacle a accédé à une vitesse supérieure, prenant plus de rythme. Stéphane Rousseau est à l’aise sur scène et ça se voit, autant dans ses tours de chant que dans ses sketchs comiques bien ficelés. Les séquences plus émotives sont également très réussies. Parmi les numéros qui ont le plus fait rire les Parisiens, il y a celui où l’humoriste se retrouve aux douanes américaines devant un douanier un peu zélé avec lequel il s’enfonce dans les malentendus. Celui où il fait venir une jeune femme sur scène pour une ballade à moto, se prenant pour le beau Val Kilmer dans Top Gun, a également retenu les faveurs du public, grâce en partie à la présence sur scène de la demoiselle. Le sketch où un animateur de télévision hautain et pédant reçoit un certain Stéphane Rousseau qui ne comprend rien de ses questions a particulièrement provoqué les rires du public.
Ce «one-man show» à l’américaine, qui mêle numéros comiques et chansons à un décor multimédia avec projections lumineuses, court métrage d’animation et éclairages dynamiques est quelque chose de plutôt inusité en France. Mis à part Gad Elmaleh qui utilise également la chanson dans ses spectacles, peu d’humoristes français ont osé mélanger les genres.
Vendredi soir, les Parisiens venus voir Stéphane Rousseau à L’Olympia ont manifestement aimé le concept, applaudissant abondamment et chaleureusement après chaque numéro. Le public présent dans la salle ne venait pas découvrir un humoriste, mais voir un humoriste qu’il apprécie. On pouvait s’en rendre compte à la fin du spectacle lorsque Stéphane Rousseau revient en Rico, son personnage de macho latino, et dit : «Rico est tellement chaud que quand il met un préservatif…» : «il fond», a répondu en cœur le public. Un public qui a par ailleurs pu voir Stéphane Rousseau de près puisque l’humoriste s’est offert un bain de foule à la toute fin du spectacle en se rendant jusqu’au balcon pour saluer les gens.
Il faut dire qu’avec Anthony Kavanagh, Stéphane Rousseau fait partie des artistes québécois que l’on voit le plus dans les émissions de télévision de grandes écoutes en France. Ses rôles au cinéma français ces trois dernières années (Astérix aux Jeux olympiques, Modern Love, Fatal) ont également contribué à le faire connaître du grand public. Stéphane Rousseau repart donc sur les routes de la France jusqu’à la fin novembre avant de revenir en mars 2012 pour poursuivre sa tournée. Entre-temps, il sera de retour au Québec sur la scène du Théâtre Saint-Denis, du 14 au 30 décembre prochain.
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