dimanche 31 juillet 2011
Rachid Badouri a inauguré, samedi soir, la nouvelle scène extérieure du festival Juste pour rire. La foule des grands jours était présente, rassemblant plus de 100 000 personnes sur la place du Quartier des spectacles. La soirée a commencé avec les amis de Rachid, qui sont venus réchauffer l'ambiance.
C'était ensuite au tour de la compagnie de danse hip-hop, Blue Print, de livrer une performance chaudement saluée par la foule. On les avait découverts l'an dernier durant le gala de Rachid. Ils ont aussi participé à l'émission So You Think You Can Dance Canada. Eddy King, qui a assuré les premières parties de Rachid durant toute sa tournée au Québec, est alors arrivé sur scène. Même si beaucoup de monde le connaissait déjà, il a commencé par se présenter avant d'évoquer sa jeunesse en France, celle des banlieues et des ghettos.
Il a ensuite parlé de sa couleur de peau et du harcèlement de la police envers les noirs. «J'ai toujours une chanson de blanc de secours. Dès que je me fais arrêter par la police, je mets ‘Dégénération’ de Mes Aïeux.» Ensuite, le Comte de Bouderbala, un jeune humoriste français, a débarqué avec son énergie assez particulière. Il commencé par faire une dédicace à ses parents, présents à Montréal, qui sont venus célébrer leurs 46 ans de mariage.
Pour faire connaissance, il a commencé par se présenter: «Je suis le seul français, d'origine algérienne, qui a hérité d'une tête de portugais et d'un corps de turc.» Finalement, Rachid Badouri est enfin arrivé sur scène, accompagné de sept danseurs, sous une ovation monstre du public. Reprenant les principaux sketchs de son one-man-show, il enfile les blagues avec une gestuelle débridée. Qu'il parle du langage de son père, de ses origines, de sa jeunesse ou de son idole, Michael Jackson, Rachid maîtrise parfaitement son art.
Il a toutefois un peu adapté son spectacle, avec une adaptation beaucoup plus festive, davantage de morceaux musicaux durant lesquels il ne s'est pas gêné pour faire chanter et danser la foule. L'humoriste a ensuite invité le public à un voyage au Maroc, avec la présence de son ami Marco, joueur de tam-tam. «Je n'ai connu le Maroc qu'à l'âge de 16 ans parce qu'on n'avait pas les moyens avant.»
On a également eu droit à sa célèbre imitation de la poule. «C'est le passage préféré de ma mère. Elle se moque que je fasse les mouvements de Michel Jackson, il y a juste la poule qui l'intéresse.» En évoquant son pays d'origine, Rachid a invité Leila Tremblay, une danseuse du ventre, qui s'est livrée à une exceptionnelle performance. Magnifique! Cette soirée avait une saveur particulière pour Rachid, puisqu'il s'agissait de sa 426e et dernière représentation montréalaise de son premier spectacle, Arrête ton cinéma. Prochain défi: conquérir la France.
samedi 30 juillet 2011
Mario Jean: aller jouer dehors
Mario Jean attend avec bonheur le spectacle qu’il offrira samedi en plein air. «À mes débuts, il y avait beaucoup de scènes extérieures à Juste pour rire. Je courais d’une scène à l’autre pour des 10 minutes de show; ça me rappelle la fébrilité des débuts!» explique-t-il. Métro s’est entretenu avec l’humoriste.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer au volet extérieur de Juste pour rire?
Ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait, et Juste pour rire non plus, d’ailleurs! Des shows extérieurs comme ça, c’est synonyme de festival. C’est très festif. Je ne fais plus beaucoup de spectacles extérieurs, parce qu’on ne peut pas participer à tous les festivals, on a quand même des tournées… mais Juste pour rire, c’est LE festival d’humour, alors je me devais de participer.
Est-ce que ça demande une préparation différente pour un spectacle extérieur?
C’est sûr! Moi, je fais une partie de mon spectacle Gare au gros nounours; on ne peut pas se permettre des trucs basés sur la scénographie, les décors, les costumes, donc, c’est un contact différent avec le monde. Mais d’un autre côté, ce n’est pas loin. Une foule qui est là pour écouter le spectacle, tu peux faire bien des choses avec elle. C’est seulement que le rythme n’est pas le même : 10 000 personnes qui rient, ce n’est pas comme 900 en salle!
C’est Eddy King, un humoriste de la relève, qui assure la première partie de votre spectacle. Que pensez-vous de la relève en humour?
Quand j’ai commencé, on disait déjà qu’il y avait trop d’humoristes au Québec et qu’il n’y avait pas de place pour les jeunes. Je pense que la relève est encore plus importante de nos jours. Il y a beaucoup de monde, mais c’est du bon monde, qui offre du contenu de qualité.
Qu’est-ce qui vous fait rire en tant que public?
Un humoriste qui est capable d’être varié, d’offrir un show complet. Je pense aux Denis Drolet, à Daniel Lemire, à Guillaume Wagner, à P-A Méthot... Il faut que ça me touche, pas seulement sur le plan du quotidien, mais socialement, personnellement.
dimanche 24 juillet 2011
Patrick Huard en deuil de son père
Patrick Huard est en deuil de son père. Donald Huard est décédé à la suite d’un accident cardiaque survenu vendredi dernier. L’homme était âgé de 66 ans. «Toutes les activités professionnelles de Patrick Huard prévues dans les prochains jours, à l’occasion de la sortie du film Starbuck, sont suspendues pour l’instant», indique la porte-parole du comédien, humoriste et réalisateur. «Patrick Huard souhaite vivre son deuil en privé. Aucune entrevue à ce sujet ne sera accordée», précise le communiqué. «Starbuck» doit prendre l’affiche au Québec le 27 juillet.
Arthur en tournée: un public charmé
Difficile de conquérir un public qui ne vous connaît pas et ce, une blague à la fois? Pas pour Jacques Essebag, alias Arthur. L’animateur de télévision et radio, producteur et humoriste français venu présenté son deuxième one-man-show dans le cadre du Festival Juste pour rire, a relevé haut la main le pari de charmer une salle qui ne l’avait jamais vu auparavant. Il faut dire que l’humoriste n’en est pas non plus à ses premières armes avec le public québécois, puisqu’il a animé le Gala français le week-end dernier.
Dès les premiers moments du spectacle, Arthur a semblé à l’aise sur scène en commençant par un sketch nostalgique des technologies de notre enfance. Difficile de ne pas se reconnaître dans sa démonstration d’un enregistrement sur magnétophone qu’il compare à une gymnastique pour doigts périlleuse! Tout au long du spectacle, Arthur a su capter l’attention de son public et a offert une prestation en constante interaction avec l’assistance. C’est sourire en coin, qu’il a lancé à l’assistance : « vous aimez bien vous foutre de la gueule des Français! » alors que les rires fusaient face à leur incompréhension des mots « rewind » et « fast foward ».
Le spectacle s’est clos sur un numéro invitant le public à remplir une dictée trouée afin d’aider les journalistes présents dans la salle à écrire leurs articles. Il a donc proposé le résumé suivant : « Après 1h30 de spectacle, on se rend compte que l’homme idéal, c’est la femme. » Bien que peu connu au Québec, c’est grâce à son charme, son talent et son humour de type « petits moments de la vie » qu’Arthur a enchanté ses spectateurs. Le spectacle Arthur – En tournée est présenté au Théatre Jean-Duceppe à la Place des Arts jusqu’au 23 juillet.
samedi 16 juillet 2011
Badouri à Paris
Rachid Badouri ne s'en cache pas. Il souhaite suivre les traces de Stéphane Rousseau chez nos cousins français. Avec des scénarios de films sur la table, environ 80 spectacles à Paris ces prochains mois et un projet de chronique à la télé, il est bien parti pour réussir. Rachid Badouri est pour le moins occupé ces temps-ci. Entre deux voyages de l’autre côté de l’Atlantique, il se produit sur différentes scènes extérieures de la province, en plus de penser à son prochain one man show.
Les choses déboulent joliment pour l’humoriste qui approche les 500 représentations de son tout premier spectacle, Arrête ton cinéma. En France, principalement, Badouri pourrait bien être l’exportation québécoise à connaître le plus grand succès depuis Stéphane Rousseau. Déjà, l’hiver dernier, le comique a donné 65 spectacles à la salle parisienne Le Trévise (284 places) et les critiques ont été plus que positives.
En septembre, Rachid retournera dans la Ville Lumière pour jouer, cette fois-ci, au Théâtre Le Temple (365 sièges), à raison de trois fois par semaine. Il y sera jusqu’en décembre et y retournera de février à avril 2012. Total de représentations : environ 80. À la fin septembre, il prendra également part au gala «Just For Love», animé par Arthur au Zénith, devant 5 000 spectateurs. Parmi la distribution, on y retrouvera plusieurs humoristes français, mais aussi Martin Matte et Stéphane Rousseau.
Réal Béland s'amène à MusiquePlus
Après Louis-José Houde, Patrick Groulx et Mike Ward, Réal Béland est le nouvel humoriste à avoir son émission à MusiquePlus. En avant la musique plus... prendra l’antenne en septembre. La chaîne musicale a elle-même approché l’humoriste pour qu’il trouve un nouveau concept d’émission mêlant vidéoclips et humour. « Au début, j’étais un peu réticent, car je trouvais que Louis-José Houde l’avait déjà fait (avec Dollaraclip) et c’était bien bon, dit Réal Béland. Je ne voyais pas pourquoi je ferais une émission avec ça ; mais ils m’ont dit qu’ils voulaient que ce soit très différent et que ça me ressemble. » Avec son acolyte des 23 dernières années Stéphane Lefebvre, Réal Béland a ainsi imaginé un concept absurde qui mêlerait autant la musique que le comique.
Soirée canadienne 2.0
« C’est en regardant des vidéos de Soirée canadienne sur Youtube que j’ai trouvé l’idée. » En avant la musique plus... sera donc une sorte de Soirée canadienne 2.0. L’émission portera sur un village fictif différent à chaque semaine. Réal recevra un invité bien connu et qui est natif de ce village. « Par exemple, on peut dire que Paul Stanley, de Kiss, est natif de Saint-Damien-de-l’entrepied. On fait une entrevue avec lui et on regarde ensuite un clip de Kiss. » Une chronique chasse et pêche, mettant en vedette des personnages campés par Réal et Stéphane, reviendra, également, chaque semaine. « On va à la pêche armé d’une télé et d’un vidéo VHS, dit Réal. On lance la télé dans l’eau et ça attire une certaine sorte de poissons. » Absurde, vous avez dit? « J’aime monter des genres de shows comme ça, dit Réal. Trouver une logique dans l’absurde, c’est pas mal ce que j’aime le plus. » Différents personnages, des citoyens du village campés par des figurants, seront présents dans l’émission. L’humoriste anglophone Mike Paterson campera le rôle récurrent de l’accordéoniste.
De bons vidéoclips
Réal et Stéphane écrivent ensemble tous les textes de l’émission. Au niveau du choix des vidéoclips, ils font affaire avec des recherchistes de MusiquePlus qui leur trouvent les vidéos demandées selon le thème de l’émission. Il ne faut pas s’attendre à ce que Réal ridiculise les clips, comme le faisait Louis-José Houde. « Ce sera des bons clips, parce qu’ils seront aussi importants que le contenu comique dans l’émission. On montrera le meilleur clip de Phil Collins, MC Hammer ou encore Dolly Parton. » Des vidéoclips québécois se retrouveront aussi dans l’émission. « On n’a pas de contrainte là-dessus, dit Réal. On y va vraiment selon l’inspiration. » Entièrement tournée en studio, En avant la musique plus... comprendra un décor rustique des années 1970. « Il va y avoir un foyer et des planches de préfini, comme si on était dans un sous-sol d’église. » L’émission pilote a été tournée il y a quelques jours, et les deux premières émissions seront tournées cette semaine. Un total de 26 épisodes seront diffusés cet automne et l’hiver prochain.
Un Mike Ward bien... «Nasty» ?
Du rire bien gras a retenti dans la salle comble du Metropolis, jeudi soir, à Montréal, pour l’ouverture du vulgaire et irrévérencieux The Nasty Show, série de spectacles anglophones du festival Just for Laughs, dans lequel Mike Ward devait livrer une performance attendue. En effet, l’un des volets les plus populaires du Festival Juste pour rire accueillait la vedette québécoise de l’humour, qui connaît une popularité croissante un peu partout dans le monde.
Le bal a commencé sur des rythmes musicaux «érotiques». Derrière de grands rideaux rouges, trois musiciens envoient en introduction quelques minutes de rock classique des années ’60 et ’70. Sur un écran géant, une vidéo en noir et blanc présente une femme nue qui pose dans différentes positions, au milieu d’un appartement. La table est mise pour la soirée. C’est alors que le maître de cérémonie (host), l’Américain Jeffrey Ross, a fait son apparition. Roi du bien cuit, il est arrivé sur scène accompagné de deux femmes sexy à la poitrine dénudée pour lancer le «Show», et du même coup livrer un premier numéro. Welcome to the fucking Nasty Show! Célèbre aux États-Unis pour son humour grinçant, il a su plaire d’entrée de jeu à l’audience qui riait aux éclats quelques minutes après le début de sa performance.
Mike Ward
«And now, he is french and really funny… Mike Ward» (et maintenant, il est francophone et très drôle) a lancé Ross, à la suite des performances de Mike Britt, Ari Shaffir et Anthony Jeselnik. Après une brève remarque sur son français, le Québécois a envoyé quelques blagues sur le thème de la famille. «Ma femme ne peut pas avoir d’enfant, car je continue de venir dans sa face…»
Toutefois, contrairement à tous les autres humoristes du spectacle, qui ont parlé de cul sans arrêt, Ward a joué «dur», sans véritablement parler de sexe, livrant notamment des extraits de son spectacle S'eXpose: son chum en chaise roulante, des enfants de Vision Mondiale et Jojo Savard. Au cours d’une présence d’environ quinze minutes, il a également effleuré les thématiques de la jeunesse, l’alcool, la drogue ou encore Bleu Nuit, le fameux classique érotique de la télé québécoise. Bien qu’il ait pris quelques instants pour bien installer son numéro, Ward a clairement été apprécié de la foule, qui l’a applaudi chaleureusement à la fin de sa prestation. Soulignons par ailleurs que la barrière de la langue n’a pas semblé l’incommoder outre mesure.
Le champion en matière d'humour sans limites a donc relevé, d’après la réception positive dans la salle, le défi de participer au Nasty Show. Durant la soirée, ce sont au total six humoristes qui ont livré des numéros tout aussi crus et incisifs les uns que les autres, considérant bien entendu qu’il faut apprécier les blagues vulgaires sans compromis. Une approche qui semble plaire à de nombreux Montréalais, puisque la quasi-totalité des huit spectacles qui auront lieu de jeudi à samedi seront offerts à guichet fermé. D’ailleurs, deux supplémentaires ont été inscrites à la programmation du Festival le 29 juillet.
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lundi 4 juillet 2011
Mike Ward au «Nasty Show» de Just for Laughs
Le Québécois Mike Ward participera au «Nasty Show» du festival Just for Laughs, le pendant anglophone de Juste pour rire. Ce spectacle sera présenté au Métropolis de Montréal du 14 au 16 juillet. «En 2007, (Ward) avait tenté sa chance en anglais chez Just For Laughs et avait vu à quel point son humour allumait les gens. Il est de retour et prêt à démolir tout sur son passage au Nasty Show», indiquent les responsables de l’événement, qui recommandent d’ailleurs «une douche froide» après cette soirée.Le comique fait partie des nommés en vue du prochain KARV, l’anti-gala. Ward figure parmi les humoristes préférés des jeunes… Le «Nasty Show» est le spectacle le plus cru de Just for Laughs. Jeff Ross sera l’hôte de ces soirées remplies de gros mots. Jay Oakerson, Ari Shaffir et Anthony Jeselnik figurent aussi parmi les participants.Le festival a aussi annoncé la participation du roi de la parodie musicale Weird Al Yankovic. Il animera la soirée «AMP’D», qui alliera musique et humour, le 28 juillet au Club Soda.
Juste pour rire présente sa programmation extérieure
Maxim Martin, Sylvain Larocque, Nabila, Dominic et Martin et les Denis Drolet font partie des comiques qui se produiront dans le cadre de la programmation extérieure gratuite de Juste pour rire. Dominic et Martin se produiront sur la scène Loto-Québec les 23 et 24 juillet. Ils seront entourés de Guillaume Wagner, Stéphane Poirier et Billy Tellier.
Le 28 juillet, au même endroit, on pourra voir Nabila, Christopher Williams et Jeremy Demay, dans «Les Stars de Demain». Le 29 juillet, on fera place au spectacle «100% Québec» avec Maxim Martin, Sylvain Larocque et Jean-Thomas Jobin. Mario Jean se produira sur la Scène Vidéotron le 30 juillet. Eddy King fera la première partie. Les 30 et 31 juillet, les Denis Drolet seront de la fête sur la Scène Loto-Québec. Aussi au menu: le Pinkarnaval!, le défilé des jumeaux, le Couscous Comedy Show, les arts de la rue et plus encore. Le CheeseQuiz animé par Jasmin Roy est également au programme. Juste pour rire aura lieu à Montréal du 13 au 31 juillet 2011.
vendredi 1 juillet 2011
Rachid Badouri est un homme marié
L’humoriste Rachid Badouri s’est marié samedi soir dans le plus grand secret, rapporte le magazine Échos Vedettes. Sylvie Savard, directrice chez Annexe Communications, a confirmé à l’Agence QMI jeudi que la cérémonie s’est déroulée le 25 juin. Selon Échos Vedettes, la soirée intime et privée de Rachid et sa femme Julie a eu lieu dans un hôtel montréalais. L’humoriste de 34 ans a toujours été très discret par rapport à sa compagne et n’a jamais été vu en public avec elle. En février 2009, il avait dit au magazine: «Il y a une fille dans ma vie et elle me rend très heureux.» Rachid Badouri sera du Festival d’humour de l’Abitibi-Témiscamingue le 9 juillet.